LE PRE-MASTERING C'EST QUOI ?

L'objectif est d'obtenir une cohésion à l'ensemble d'un titre, d'un EP, ou d'un album, afin que les auditeurs entendent la musique sur n'importe quels supports avec la même qualité, comme l'ingénieur du son l'a pensée dans son studio. Ensuite, les morceaux seront prêts à être pressés sous la forme d'un CD, d'un disque vynile, ou distribués sur des plateformes de musique en ligne. Il s'agit donc de l'étape finale.

Si nous devions faire une analogie, ce serait comme un vernis que vous passez sur votre meuble après l'avoir fabriqué et poncé.

Le principe du pré-mastering est donc d'harmoniser en termes de niveau sonore et de couleur soit par :

 - Un mixage en stéréo.

 - Stem mastering : groupes de pistes audio et leurs traitements séparés avant de les fusionner en un master final (ex : 1 sous- groupe guitares, 1 sous-groupe cuivres, 1 sous-groupe voix, 1 sous-groupe batterie, etc...).

L'avantage du stem mastering est de travailler de manière très ciblée, très chirurgicale sans toucher à tout le titre.

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• La normalisation :

Elle consiste à ramener le signal audio numérique à -0,1 dBTP sur CD ou à -1 dBTP pour une diffusion en streaming, donc à rehausser l'amplitude (le volume). Le 0 dBFS étant l'amplitude maximum de la forme d'onde à ne pas dépasser dans le domaine du numérique sous peine d'écrêter le signal (distortion du signal).

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• La compression audio :

Il s'agit de rehausser l'ensemble du morceau pour que le niveau moyen s'approche au plus près du 0 dB en lissant les crêtes qui dépassent et ainsi éviter des pics supérieurs à 0 dBFS lors du passage le plus fort du morceau. Il est également important de ne pas avoir un effet de pumping (pompage) , c'est-à-dire un compresseur trop rapide qui remonte le niveau sonore après l'avoir réduit pour les crêtes. Un compresseur multi-bandes dans ce cas précis permettra de gérer la dynamique de certaines fréquences sans toucher aux autres fréquences.

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• L'égalisation : 

L'égalisation est primordiale pour avoir de la profondeur dans les fréquences basses et de la clarté dans les fréquences aigus.

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• La spatialisation :

Il peut être nécessaire d'ajouter une légère réverbe générale pour que le morceau prenne d'avantage d'ampleur (un côté plus vivant).

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• Le simulateur de bande analogique : 

 Lors d'un enregistrement numérique il est possible d'utiliser cet effet pour retrouver le feeling analogique et rétro d'un enregistreur de bandes magnétiques  qui donne une légère distortion et donc davantage d'énergie au titre. Ce simulateur est une option à utiliser selon l'envie de l'artiste, le contexte, etc...).

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• Le limiteur :

 C'est un outil de traitement dynamique qui s'apparente à la compression mais avec un ratio et un taux de compression bien plus élevé, il permet d'optimiser le volume général d'un titre. A utiliser cependant avec parcimonie, au risque d'avoir une distorsion harmonique qui rendra le morceau agressif, ou pire, désagréable à écouter.

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• Le dithering :

 C'est un bruit aléatoire continu de faible intensité ajouté une seule et unique fois à un morceau dans certains cas et qui est pratiquement inaudible, voire pas du tout (en dessous des -120 dBFS). Bien que ça paraisse paradoxal, ce bruit améliore la précision du son numérique.

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Ce bruit de dithering aléatoire est rajouté lorsqu'il faut convertir des pistes enregistrées en 24 bits avec leurs effets en

64 bits sur un CD en 16 bits avec une résolution de 44.1kHz.

Le dithering permet donc cette conversion en 16 bits sans provoquer des erreurs de quantification qui entrainent un bruit de fond supplémentaire avec une amplitude variable et de la distortion harmonique.

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